En Argentine, une pneumonie d'origine inconnue est survenue soudainement dans la province de Tucuman, dans le nord-ouest du pays. Au total, neuf personnes ont été infectées par cette pathologie qui a fait trois morts depuis son apparition le 18 août, selon un dernier bilan communiqué ce jeudi.
Une nouvelle inquiétante. Trois personnes sont décédées cette semaine dans la province de Tucuman (nord-ouest de l'Argentine), des suites d'une pneumonie sévère «d'origine inconnue» qui intrigue le corps médical, ont annonce jeudi les autorités locales de Santé.
Neuf personnes en tout, dont huit membres du personnel soignant d'une même clinique privée, ont été atteints par la pathologie respiratoire et trois sont décédées depuis lundi, a indiqué à la presse le ministre provincial de la Santé, Luis Medina Ruiz. Des tests sont en cours sur l'origine de la maladie, mais Covid, grippe, influenza de type A et B ont d'ores et déjà été écartés, selon le ministre.
Concernant les personnes hospitalisées, «ces patients ont en commun un état respiratoire sévère avec pneumonie bilatérale, et présentent une imagerie très similaire au Covid, mais cela a été écarté», avait déclaré à la presse le ministre provincial, Luis Medina Ruiz, plus tôt dans la journée.
Un agent infectieux
Les cas «ont déjà fait l'objet d'examens pour Covid-19, grippe, influenza A et B, hantavirus (infections transmises par des rongeurs), et de 25 autres germes», qui ont tous donné un résultat négatif, a-t-il ajouté.
Selon un ministre provincial, il s'agit peut-être d'un agent infectieux, mais ne sont pas exclues des causes toxiques, environnementales. Aussi des analyses sont notamment en cours sur l'eau et les systèmes de climatisation.
«Les cas portent sur cinq agents de santé et un patient de l'unité de soins intensifs d'une clinique privée de San Miguel de Tucumán, qui ont commencé à présenter des symptômes entre le 18 et le 22 août», avait précisé le ministère national dans un communiqué.
«Aucun cas nouveau n'a été recensé depuis le 22 août», y compris chez les contacts étroits de ces patients, ce que le ministre provincial a qualifié de «nouvelle positive», assurant que la situation est «sous contrôle».
Des échantillons ont été transmis pour analyses poussées au laboratoire national de référence, l'Instituto Malbran à Buenos Aires, et des résultats étaient attendus d'ici à la fin de la semaine.