Vingt-cinq ans jour pour jour après le violent accident qui coûta la vie à la princesse Diana, le Royaume-Uni n'a toujours pas oublié cette tragique soirée du 31 août 1997.
C'est une ligne de l'histoire de la famille royale que les Britanniques auraient préféré ne pas écrire. Le 31 août 1997, la princesse Diana perdait la vie dans un accident de voiture à Paris.
Libérée de son mariage avec le prince Charles, Lady Di, alors en couple depuis quelques semaines avec Dodi Al-Fayed, le fils du milliardaire Mohamed Al-Fayed, s'envole pour la Sardaigne, où elle profite de quelques jours en amoureux sur le yacht de son compagnon. Le 31 août 1997, le couple atterrit à l'aéroport du Bourget en jet privé, en début d'après-midi.
«Je suis obligée de passer par Paris car Dodi doit y aller pour faire des affaires pour son père», aurait expliqué la princesse par téléphone à Paul Burrell, son majordome.
Après avoir passé quelques heures dans l'hôtel particulier de l'homme d'affaires, dans le VIIIe arrondissement, la princesse Diana et Dodi Al-Fayed se rendent au Ritz où ils dîneront dans une suite royale avant de quitter les lieux à bord d'une Mercedes, délaissant la voiture de l'homme d'affaires égyptien pour échapper aux paparazzis.
La suite tragique, tout le monde la connaît. Poursuivie par les photographes, la voiture heurte violemment le mur du tunnel de la voie Georges-Pompidou, sous la place de l'Alma, peu après minuit. Dodi Al-Fayed et Henri Paul, le chauffeur, meurent sur le coup. Trevor Rees Jones, le garde du corps du milliardaire, est sauvé, probablement grâce à sa ceinture de sécurité. Transportée à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, Lady Di fera plusieurs arrêts cardiaques dans l'ambulance.
Elle perdra la vie des suites d'une hémorragie interne à 4h25 du matin. Son décès sera annoncé en conférence de presse quelques heures plus tard, et restera l'un des évènements les plus marquants de l'histoire de la Couronne britannique.