Naftali Bennett, Premier ministre israélien, et Yaïr Lapid, chef de la diplomatie, envisagent de présenter un projet de loi afin de dissoudre le Parlement. Cette action vise à provoquer des élections anticipées. S’il est adopté, ce projet de loi enverra Yaïr Lapid à Beit Aghion.
Les températures montent d’un cran dans l’État hébreu. Le Premier ministre israélien Naftali Bennett et le chef de la diplomatie Yaïr Lapid, deux chefs de la coalition au pouvoir en Israël, vont présenter un projet de loi pour dissoudre le Parlement et ainsi provoquer des élections anticipées, ont-ils indiqué lundi.
Le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid sera «bientôt le Premier ministre» d'Israël, durant la période entre la dissolution du Parlement et la formation d'un nouveau gouvernement, a déclaré lundi soir l'actuel Premier ministre Naftali Bennett.
«Après avoir épuisé toutes les tentatives de stabiliser la coalition, le Premier ministre Naftali Bennett et (...) Yaïr Lapid ont décidé de faire voter la loi (de dissolution du Parlement) à la Knesset la semaine prochaine», soulignent-ils dans un communiqué, précisant que «la rotation se fera de manière ordonnée».
Naftali Bennett et Yaïr Lapid avaient réuni en juin 2021 une coalition unique dans l'histoire d'Israël incluant des partis de droite, de centre, de gauche, et pour la première fois, une formation arabe, afin de mettre un terme à 12 ans sans discontinuer au règne de Benjamin Netanyahu à la tête du gouvernement.
Or, l'accord de coalition Bennett-Lapid prévoyait aussi une rotation entre les deux hommes à la tête du gouvernement et le remplacement du Premier ministre par le chef de la diplomatie en cas de dissolution du Parlement.