Plusieurs cas de variole du singe ont été détectés en Europe. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a alerté sur la propagation de ce virus puisqu'elle craint une augmentation des cas sur le continent dans les prochaines semaines.
La variole du singe inquiète. Plusieurs cas de cette maladie endémique, jusqu'ici cantonnée à l'Afrique, sont apparus simultanément en Europe ou encore au Canada. Ce mardi, trois cas confirmés étaient recensés en France.
Si l'OMS estime qu'il est possible de «stopper» la transmission de cette maladie entre les humains, l'organisation note aussi une situation «atypique» puisque la majeur partie des cas recensés, hors des pays endémiques, n'a justement pas été en lien avec des personnes venant de ces zones.
Le docteur Rosamund Lewis, qui s'occupe de la variole au programme d'urgence de l'OMS, a précisé ce lundi que «c'est la première fois que nous voyons des cas dans de nombreux pays en même temps et des personnes (malades) qui n'ont pas voyagé dans les régions endémiques d'Afrique».
Reste que contrairement au Covid-19, la propagation de la variole du singe pourrait être plus facilement gérée.
«La situation peut être contrôlée»
«C'est une situation qui peut être contrôlée, particulièrement dans les pays où nous voyons cette épidémie se produire en Europe», a déclaré Maria Van Kerkhove qui s'occupe de la lutte contre le Covid-19 et des maladies émergentes.
La variole du singe touche actuellement une centaine de personnes dans l'enceinte de l'Union européenne.
Pour contrôler la propagation de ce virus, l'OMS entend répéter des shémas utilisés dans la lutte contre le Covid-19. «Nous sommes dans une situation où nous pouvons utiliser des outils de santé publique d'identification précoce doublée de l'isolement des cas», a détaillé l'épidémiologiste Maria Van Kerkhove.