Alors que les yeux étaient rivés vers le concours de chant Eurovision, la police italienne a affirmé avoir intercepté plusieurs tentatives de cyberattaques russes. Plusieurs sites d’institutions italiennes étaient notamment concernés.
Et une de plus. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les risques d’attaques informatiques russes sont de plus en plus élevés en Europe. La dernière en date : ce samedi 14 mai. Au cours de l’Eurovision à Turin, la police italienne a déjoué plusieurs cyberattaques revendiquées par le groupe de pirates informatiques russe «Killnet» et son allié «Legion», comme le rapporte l’agence Reuters.
Parmi les victimes de cette cyberattaque, on retrouve plusieurs sites d’institutions italiennes telles que le Sénat, la chambre du parlement ou encore l’institut national de santé.
La France n’est pas épargnée
Si les risques d’attaques informatiques russes sont considérés comme accrus depuis le début de l’invasion, la France demeure également sous vigilance. Le 26 février dernier, le gouvernement avait appelé à la prudence. Selon nos informations, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur avait attiré l’attention des préfets français afin de se préparer à une éventuelle cyberattaque.
Il était notamment demandé de ne pas ouvrir des mails provenant d'adresses inconnues, ne pas ouvrir de pièces jointes suspicieuses, privilégier les outils de partage plutôt que la transmission par pièces jointes, ou encore de signaler à son RSSI (responsable de la sécurité des systèmes d'information) tout fonctionnement anormal d'un équipement ou tout message suspect.