Le groupe américain Amazon est jugé au tribunal judiciaire de Dieppe à partir d'aujourd'hui, lundi 9 mai, pour avoir mis en vente des poupées sexuelles à l'effigie d'enfants.
Lors du mois d'août 2020, à la suite de nombreuses alertes de différentes associations, Amazon enlevait de son site des poupées sexuelles à l'effigie d'enfants.
Adrien Taquet, le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles, était monté au créneau en demandant au groupe américain de retirer immédiatement ces objets de la vente.
Suite aux alertes des associations que je remercie, j'ai demandé à @AmazonFrance de mettre fin à la commercialisation sur leur plateforme de poupées sexuelles à l'effigie d'enfants. @Asso_AIVI @LaVoixDelEnfant @AssoEnfantBleu @assopapillons
— Adrien Taquet (@AdrienTaquet) August 17, 2020
Plusieurs plaintes avaient été déposées et une enquête a été ouverte pour «exploitation d'images à caractère pédopornographique et diffusion pornographiques susceptibles d'être vues ou perçues par des mineurs».
«Ces images et ces ventes ne peuvent qu'entraîner des passages à l'acte. Aussi la Voix de l'enfant déplore l'usage de cette procédure de CRPC dans la mesure où elle ne prévoit pas de débat public.
Compte tenu de la gravité des faits, elle considère qu'un débat public d'intérêt général est essentiel afin de débattre sur le fond et lutter efficacement contre les violences sexuelles commises à l'encontre des enfants», déplore l'association «La Voix des enfants» qui s'est portée partie civile pour la comparution.