Après le bombardement de la maternité de Marioupol, ce mercredi 9 mars, la Russie a justifié son acte par le fait que l’établissement abritait des nationalistes ukrainiens.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a notamment expliqué que plus aucun personnel et patients de l’hôpital pédiatrique et de la maternité n'étaient présents. Selon lui, les lieux sont habités par le bataillon Azov, des radicaux pro-ukrainiens. Pourtant, une petite fille et deux autres personnes ont succombé à l’attaque, selon la maire de la ville.
Face à ces actes de guerres atroces, le chef de la diplomatie de l’Union européenne a exprimé son désarroi dans un tweet : «Marioupol est assiégé. Le bombardement par la Russie d’un hôpital comprenant une maternité est un crime de guerre odieux».
#Mariupol is under siege.
Russia’s shelling of maternity hospital is a heinous war crime.
Strikes of residential areas from the air and blocks of access of aid convoys by the Russian forces must immediately stop.
Safe passage is needed, now.#PutinsWar #Accountability— Josep Borrell Fontelles (@JosepBorrellF) March 10, 2022
Le président ukrainien avait lui aussi qualifié le bombardement de l’hôpital de Marioupol de «crime de guerre». Selon lui, cette attaque est bien la preuve qu'«un génocide d’Ukrainiens est en train de se produire.»
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a aussi qualifié cet acte des forces russe de «crimes de guerre». Il a également assuré que Madrid, comme les autres pays membres de l’UE, soutenait l’enquête de la Cour pénale internationale (CPI) « pour que ces actes criminels ne restent pas impunis ».
Le président français, Emmanuel Macron, a de son côté évoqué un «acte de guerre indigne».
Pour rappel, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a ouvert le 2 mars une enquête sur la situation en Ukraine pour «crimes de guerre» et «crimes contre l’humanité».