Lors d'une intervention télévisée, le sénateur américain Lindsey Graham a appelé «quelqu'un en Russie» à assassiner le président russe Vladimir Poutine.
Selon l'élu, très proche de l'ancien président Donald Trump, la personne capable d'un tel acte rendrait «un grand service à la Russie et au reste du monde».
— Lindsey Graham (@LindseyGrahamSC) March 4, 2022
En plus de sa déclaration polémique, Lindsey Graham a enfoncé le clou dans une série de tweets, ajoutant que «les seuls qui pourraient arranger ça» étaient «les Russes».
The only people who can fix this are the Russian people.
Easy to say, hard to do.
Unless you want to live in darkness for the rest of your life, be isolated from the rest of the world in abject poverty, and live in darkness you need to step up to the plate.— Lindsey Graham (@LindseyGrahamSC) March 4, 2022
Des personnages historiques
Pour consolider sa prise de position, le sénateur s'est appuyé sur des personnages historiques. «Y a-t-il un Brutus en Russie?» s'est-il interrogé, en évoquant l'un des assassins de l'empereur romain Jules César.
Il s'est également demandé s'il existait au sein de l'armée russe «un colonel Stauffenberg, mais en plus efficace», en se référant à l'officier allemand Claus von Stauffenberg, auteur d'un attentat à bombe manqué contre Adolf Hitler en 1944. «Vous rendriez un grand service à votre pays et au reste du monde», a-t-il ajouté.
Ce vendredi, Lindsey Graham a présenté au Sénat une résolution condamnant le président russe et ses chefs militaires les accusant de commettre des «crimes de guerre» et des «crimes contre l'humanité».