Le Parlement de Lettonie a autorisé les citoyens de son pays à aller se battre aux côtés des Ukrainiens. Une décision qui fait écho à l’appel lancé par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de créer une unité de combattants étrangers volontaires.
Alors que les sanctions économiques s’accumulent contre la Russie, aucune intervention militaire n’est à l’ordre du jour sur le sol ukrainien.
Cependant, afin de répondre positivement à la demande de certains de ses résidents, la Saeima, nom donné au Parlement, a levé en urgence les obstacles législatifs qui auraient pu entraver le départ au combat.
Lors d’une séance spéciale pour examiner cette nouvelle législation, les projets de loi ont été adoptés en quinze minutes avec aucun vote contre, selon LSM, le média public letton.
Les combattants ne risqueront rien
En conséquence, les Lettons ne craindront plus d’être traduits en justice lors de leur retour d’Ukraine.
«Nos citoyens qui veulent soutenir l’Ukraine et s’y rendre volontairement pour défendre l’indépendance de l’Ukraine et notre sécurité commune doivent pourvoir le faire», a déclaré Juris Rancans, président de la commission de la défense, lors de la présentation des amendements.
L’Estonie et la Lituanie, pays frontaliers de la Lettonie, réfléchiraient également à autoriser les citoyens désireux de partir défendre l’Ukraine face à l’invasion russe.
Les trois pays baltes sont souvent liés dans leurs décisions.
Ils avaient d'ailleurs rapidement réagi à l’invasion russe de l’Ukraine, en bloquant leurs espaces aériens respectifs et en cessant de délivrer des visas Schengen aux ressortissants russes.