Des centaines de véhicules participant aux convois anti-pass vaccinal autoproclamés « convois de la liberté » convergent lundi matin vers Bruxelles, pour protester au niveau européen après une première tentative à Paris.
Les autorités belges ont rappelé dimanche aux participants des convois qu'il était interdit de manifester lundi dans la capitale. Ce qui n'a pas empêché environ 1.300 véhicules, selon la police française, de faire escale dans la soirée près de Lille, non loin de la frontière.
Les autorités belges ont interdit toute manifestation dans la capitale "avec des véhicules motorisés" et annoncé avoir pris des mesures "pour empêcher le blocage de la région Bruxelles-Capitale".
La police de Bruxelles a mis en ligne sur les réseaux sociaux des consignes en quatre langues -français, néerlandais, allemand et anglais : interdiction de manifester avec les véhicules, conseil de ne pas se rendre à Bruxelles en voiture, canalisation des convois sur un parking du parc des expositions, à la périphérie de la ville, "seul endroit où une action statique sera tolérée".
Certains participants à une manifestation similaire organisée à La Haye ont également annoncé leur intention de se rendre en Belgique.
Venus de toute la France, des convois anti-pass, autoproclamés "convois de la liberté", à l'instar des convois au Canada qui paralysent Ottawa et ont fait des émules dans plusieurs autres pays, avaient convergé en fin de semaine vers Paris. Mais, si la police avait recensé vendredi soir 3.000 véhicules pour 5.000 manifestants autour de Paris, tous n'ont finalement pas rallié la capitale.
Samedi, plus d'une centaine de véhicules étaient finalement parvenus à rejoindre les très touristiques Champs-Elysées, avant d'en être progressivement évacués à coups de gaz lacrymogène.