Un rendez-vous sous haute tension. Alors que Bruxelles (Belgique) a vécu dimanche dernier une journée de violences, lors de manifestations contre les restrictions sanitaires anti-Covid, les autorités craignent une récidive aujourd’hui. Un nouveau rassemblement doit en effet avoir lieu.
Une «marche pour la liberté» est prévue, depuis la garde du Nord de la capitale belge. Sur les affiches appelant à manifester, il est demandé la «destitution du gouvernement», en raison de sa gestion de la pandémie de Covid-19. Les anti-vaccin seront de la partie, dénonçant une politique qui les «force» à recevoir des doses.
Le risque est de voir la situation dégénérer dans les rues bruxelloises, comme ce qu’il s’est produit la semaine dernière. Alors que les autorités annonçaient 50.000 personnes dans la rue, venues de nombreux pays européens, certaines sont allées à l’affrontement contre les forces de l’ordre.
Des agressions violentes contre la police la semaine dernière
Une vidéo particulièrement choquante a montré des manifestants jeter une barrière métallique sur la tête d’un policier, alors qu’il tentait de se réfugier dans une bouche de métro. Des camions siglés ont aussi été pris pour cible et des délinquants masqués ont brisé une porte du siège des Affaires étrangères de l’Union européenne.
URGENT - Des policiers isolés visés par des projectiles sont obligés de se réfugier dans le métro. Tensions. #Bruxelles pic.twitter.com/Zdlf294ryU
— Clément Lanot (@ClementLanot) January 23, 2022
Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’UE, avait condamné la «destruction et la violence» de certains manifestants. Le Premier ministre belge, Alexander de Croo avait lui affirmé que «la liberté d’expression est l’un des fondements de notre société (…). Mais notre société n'acceptera jamais la violence aveugle et encore moins envers nos forces de police». Environ 70 personnes avaient été arrêtées.
La situation sera donc extrêmement tendue à Bruxelles ce dimanche, avec la peur de voir ressurgir ces agressions.