Après les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada, les autorités japonaises ont, elles aussi, annoncé leur volonté de boycotter diplomatiquement les Jeux olympiques d’hiver de Pékin afin de dénoncer les atteintes aux droits de l’homme commises par la Chine.
Celle-ci est notamment accusée de stériliser des femmes de force et d’avoir incarcéré au moins un million de Ouïghours et d’autres minorités turcophones, principalement musulmanes, dans des camps au Xinjiang.
«Le Japon estime qu'il est important que les valeurs communes partagées par la communauté internationale, telles que la liberté, les droits de l'Homme et l'Etat de droit, soient également respectées en Chine», a affirmé le porte-parole du gouvernement japonais, Hirokazu Matsuno.
Si aucun responsable ministériel japonais ne partira à Pékin, la présidente du comité d'organisation des JO de Tokyo-2020 Seiko Hashimoto se rendra en revanche sur place, ainsi que le président du comité olympique japonais Yasuhiro Yamashita.
A rebours du Japon, la Russie et la Corée du Sud ont de leur côté récemment annoncé ne pas vouloir boycotter diplomatiquement les Jeux d’hiver de Pékin.