Ses symptômes ont de quoi faire frémir. Une maladie sexuellement transmissible ayant fait son apparition en Angleterre a pour conséquence de s’attaquer à la peau de son porteur, au niveau de l’aine, la faisant se décomposer dangereusement.
Le docteur Shree Datta, présenté par The Sun comme un consultant obstétrique et gynécologue à la clinique MyHealthcare de Londres, a ainsi alerté que le donovanosis, habituellement rencontré dans des régions du Brésil, d’Inde ou de Nouvelle-Guinée, se propagerait doucement en Angleterre, même si le nombre de cas est encore très faible (une trentaine avant l’épidémie de Covid, une vingtaine depuis).
Egalement connue sous le nom de klebsiella granulomatis, cette MST touche majoritairement les hommes. «Les premiers signes sont des bosses autour des organes génitaux ou de l'anus qui augmentent en taille et prennent une apparence rouge et gonflée. Celles-ci peuvent évoluer en ulcères qui, sans traitement, peuvent s'infecter, ce qui peut entraîner des douleurs et une odeur désagréable», détaille la scientifique.
Facteur de risque pour la transmission du sida
Si elle peut être traitée avec des antibiotiques, l’infection devient parfois grave, pouvant «entraîner des cicatrices permanentes et des dommages aux organes génitaux, ainsi qu’une décoloration et même un gonflement irréversible», prévient le docteur Shree Datta. Elle alerte aussi sur le fait que la maladie est un facteur de risque pour la transmission du VIH, le virus responsable du sida.
Les symptômes apparaissent dans le mois suivant le rapport sexuel (où le moment du contact peau contre peau). L’utilisation de moyen contraceptif, comme le préservatif, réduit grandement le risque d’infection, a-t-elle prévenu.