Une situation qui ralentit encore un peu plus les évacuations en Afghanistan. Dans la nuit du 25 au 26 août, les Etats-Unis, l'Australie et la Grande-Bretagne ont appelé leurs ressortissants à quitter au plus vite l'aéroport de Kaboul. En cause : des menaces terroristes.
Les trois pays ont en effet diffusé ces mises en garde presque simultanément, alors que des milliers de réfugiés continuent de se masser près de l'aéroport pour quitter l'Afghanistan après la prise de pouvoir des talibans. «Si vous vous trouvez dans la zone (...), quittez-la pour un endroit sûr et attendez d'autres instructions. Si vous êtes à même de quitter l'Afghanistan en sécurité par d'autres moyens, faites-le immédiatement», a déclaré Londres.
Plus de détails concernant la menace terroriste en question n'ont pas été fournis. Si l'on en croit Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, elle ne proviendrait pas des talibans. Celui-ci a déclaré que le groupe armé à «pris des engagements en public et en privé pour fournir et permettre un passage sûr aux Américains, aux autres étrangers et aux Afghans à risque, dans le futur, après le 31 août».
Après quelques jours d'hésitations et de négociations, les Occidentaux ont maintenu la date butoir pour les départ des troupes militaires au 31 août. Des demandes avaient été faites pour étendre cette période, mais les talibans ont refusé en bloc, parlant même de «conséquences» si une présence militaire étrangère se trouvait toujours sur place au début du mois de septembre.