Le contexte était favorable aux incendies. L'Ouest américain et canadien est de nouveau en proie à de fortes chaleurs, ce qui entraîne de nombreux incendies.
La seule ville de Las Vegas a égalé son record de température en atteignant les 47,2 degrés Celsius. Un chiffre qui n'avait plus été atteint depuis 2005. Des bulletins d'alerte ont été diffusés dans plusieurs agglomérations de la région nord-américaine, quelques semaines seulement après l'épisode du «dôme de chaleur» qui avait déjà touché le Canada notamment.
Des mesures préventives ont été prises pour éviter la multiplication des feux de forêt, comme la suspension de circulation des locomotives qui n'ont pas été récemment inspectées afin de s'assurer que «les systèmes d'échappement (...) sont exempts de matières combustibles». Cependant, cela n'aura pas réussi à empêcher les incendies de se déclarer.
Un milliard d'animaux marins morts
Le Centre interinstitution d'urgence pour les incendies américain assure qu'actuellement «59 grands feux ont brulé 863.976 acres (350.000 hectares environ) dans 12 Etats». Les conséquences pourraient encore s'aggraver dans les jours qui viennent, puisqu'en Californie, des lignes de distributions électriques se retrouvent ainsi menacées par les flammes.
À noter que le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Amérique du Nord d'après des données publiées par le service de suivi du climat de l'Union européenne. La biodiversité est particulièrement touchée par le phénomène. En effet, Christopher Harley, biologiste marin à l'Université de la Colombie-Britannique au Canada, a estimé qu'un milliard d'animaux marins avaient été tués par la vague de chaleur ressentie en juin. Des centaines de millions de moules, d'étoiles de mer ou encore de balanes ont ainsi perdu la vie, ce qui pourrait dérégler certains pans de la chaîne alimentaire.