Le jeu du chat et de la souris. Fin connaisseur des médias et des stratégies pour maintenir l'attention sur lui, Donald Trump ne veut pas dévoiler ses cartes trop tôt. Malgré tout, il n'hésite pas à glisser des indices ici et là.
Dans une interview qui doit être diffusée dans la soirée du 4 mai, l'ancien président a en effet largement sous-entendu qu'il allait se présenter à la prochaine présidentielle de 2024. Interrogé par la conservatrice Candace Owens, il s'est dit «enthousiaste» à l'idée de faire «une annonce», sans pour autant en dire beaucoup plus.
Conscient de sa popularité au sein du camp républicain, où il apparaît toujours largement comme l'homme fort, il a expliqué que : «les gens vont être très, très contents quand je vais faire une certaine annonce». De quoi confirmer à demi-mot ses ambitions pour le prochain scrutin présidentiel.
Une vice-présidente en tête ?
Mais à plus de trois ans de l'élection, il est encore très tôt pour lancer une campagne. Depuis son départ de la Maison Blanche, le républicain se fait d'ailleurs discret. Mis à part une apparition pour un long discours lors de la CPAC, une convention annuelle de conservateurs, le milliardaire n'a exprimé ses opinions que par communiqués de presse.
Pendant l'interview, Donald Trump n'a pas hésité à s'amuser avec Candace Owens quant au choix de son prochain vice-président. Puisque Mike Pence et lui ont eu de profondes divergences sur les dernières semaines de son mandat, il apparaît probable que le républicain se tourne vers quelqu'un d'autre. Lorsque la militante et commentatrice politique lui demande s'il pensera à elle, le 45ème président des Etats-Unis a répondu : «ce serait fantastique». Un sens du spectacle qui lance, déjà, la course pour 2024.