Suite à l’interview choc de Meghan Markle et du prince Harry à Oprah Winfrey sur la chaîne américaine CBS, le prince William a enfin pris la parole ce jeudi, et a assuré que la famille royale britannique n’était «pas raciste».
Alors en visite dans une école de l’est de Londres, le duc de Cambridge a tenu à répondre à son frère, et a défendu fermement la Couronne contre les accusations de racisme dont elle fait l'objet. Le prince Harry et son épouse, l’Américaine métisse Meghan Markle, ont en effet rapporté des conversations de la part d'un membre non nommé de la famille royale sur la couleur de peau qu'aurait leur fils Archie - âgé aujourd'hui de 22 mois - avant sa naissance.
Breaking: Prince William has become the first member of the royal family to publicly address the race row sparked by Harry and Meghan’s interview. He says he hasn ‘t spoken to his brother yet but will do and royals very much not a racist family. pic.twitter.com/WPtjexzARN
— Rebecca English (@RE_DailyMail) March 11, 2021
«Nous ne sommes pas du tout une famille raciste», a affirmé le prince Williams, deuxième dans l'ordre de succession du trône, ajoutant qu'il ne s'était pas entretenu avec son frère depuis l'interview, mais qu'il comptait le faire.
Des accusations traitées «en privé»
Mardi soir, la reine Elizabeth II a réagi à ces accusations en publiant un communiqué officiel du palais de Buckingham, dans lequel elle expliquait être «attristée d'apprendre à quel point ces dernières années ont été difficiles» pour le prince Harry, 36 ans, et l’ex-actrice de trois ans son aînée.
La reine a affirmé prendre «très au sérieux» les accusations de racisme. Mais elle s'est engagée à les traiter «en privé» et a souligné que les «souvenirs peuvent varier», semblant montrer qu'elle ne prend pas ces déclarations pour argent comptant.
Interrogé également mardi sur cet entretien à la télévision américaine, le prince Charles n’a de son côté fait aucun commentaire.
Dans ces confessions explosives vues par 17 millions d'Américains puis 11 millions de téléspectateurs au Royaume-Uni, le duc de Sussex, sixième dans l'ordre de succession du trône, s'est dit éloigné de son père et de son frère William, décrits comme prisonniers de la monarchie.
Ces confidences ont ébranlé la monarchie britannique, confrontée à sa pire crise depuis la mort de Lady Diana en 1997. L'interview a aussi divisé les Britanniques, les plus jeunes montrant un fort soutien aux trentenaires partis en Californie, et relancé le débat sur le racisme.