Après les confessions explosives du prince Harry et de sa femme Meghan à Oprah Winfrey diffusées dimanche, la reine Elizabeth II a réagi ce mardi, assurant le couple de son affection, et promettant de traiter en privé les accusations de racisme évoquées lors de l'interview.
«Les questions soulevées, en particulier celles liées à la race, sont préoccupantes. Bien que certains souvenirs puissent varier, elles sont prises très au sérieux et seront traitées par la famille en privé», a dit le palais dans un court communiqué.
«Toute la famille est attristée d'apprendre à quel point ces dernières années ont été difficiles pour Harry et Meghan», indique le très court texte, soulignant que le couple et leur fils Harry et Meghan «seront toujours des membres de la famille très aimés».
Installés depuis un an en Californie, l'ex-actrice américaine métisse Meghan Markle, 39 ans, et le prince Harry, 36 ans et sixième dans l'ordre de succession de la couronne, ont mis en cause une pression médiatique intenable, le racisme des médias britanniques et l'incompréhension de la famille royale face à leur situation. Ils ont dressé un portrait sombre de la «firme» qui a, selon Meghan, parfois émue jusqu'aux larmes, refusé l'aide qu'elle réclamait lorsqu'elle était en proie à des pensées suicidaires.
Surtout, faisant couler beaucoup d'encre au Royaume-Uni, ils ont fait état de conversations au sein de la famille royale sur la couleur de peau qu'aurait leur fils Archie, aujourd'hui âgé de 22 mois, avant sa naissance. Sur l'identité de la personne ayant posé cette question, le couple a tenu à faire savoir qu'il ne s'agissait ni de la reine Elizabeth II, 94 ans, ni de son mari le prince Philip, 99 ans, actuellement hospitalisé.