Un coq, participant à un combat illégal de gallinacés, a mortellement touché à l'artère fémorale un policier philippin venu intervenir pour mettre un terme à cette pratique actuellement illicite dans le pays.
La cuisse gauche du lieutenant Christine Bolok a été tranchée par l'ergot artificiel de l'animal constitué d'une lame en acier, objet régulièrement utilisé dans ce type de combat pour le rendre plus «spectaculaire». Le policier a succombé à ses blessures à son arrivée à l'hôpital. «C'est la première fois en 25 ans de carrière que je perds un homme à cause de l'éperon d'un coq», a déclaré le colonel Arnel Apud, chef de la police provinciale. Trois personnes ont été interpellées et sept coqs confisqués. Trois suspects sont toujours en fuite.
Les combats de coqs sont autorisés aux Philippines le dimanche, les jours fériés ou encore lors des fêtes locales. Néanmoins, ils ont été interdits depuis la propagation du coronavirus. Dans le collimateur des associations de protection des animaux, cette pratique reste légale en France dans les régions où il existe une «tradition ininterrompue». C'est le cas dans les Hauts-de-France, en Martinique, Guadeloupe et à la Réunion.