Pas question de la retrouver morte derrière les barreaux comme Jeffrey Epstein. Selon un rapport rédigé par les avocats de Ghislaine Maxwell, soupçonnée d'avoir participé à l'exploitation sexuelle de plusieurs jeunes filles, la complice présumée de l'homme d'affaires américain serait déplacée de cellule en cellule pour sa sécurité.
D'après les informations du Dailymail, la défense de Ghislaine Maxwell assure que sa vie est en danger au sein du Metropolitan detention center de Brooklyn.
Leur cliente aurait, selon eux, été victime de menaces de mort. Une situation que les autorités carcérales prennent au sérieux, organisant ces déplacements successifs afin que personne ne puisse tenter de la tuer.
A son arrivée au centre de détention, la Britannique de 58 ans aurait également été contrainte de revêtir des vêtements de papier et de dormir sur un matelas nu afin d'écarter toute tentative de suicide de sa part.
Des risques liés au coronavirus
Rappelons qu'en août 2019, Jeffrey Epstein, son complice présumé dans l'organisation d'un trafic sexuel d'envergure internationale, avait été retrouvé pendu dans sa cellule. Les conclusions de l'autopsie indiquaient que le New-Yorkais a mis fin à ses jours.
Selon le rapport, Ghislaine Maxwell porte désormais la tenue réglementaire des détenues, constituée d'une chemise et d'un pantalon kaki. Une source précise au Dailymail que ses avocats craignent également qu'elle soit victime de l'épidémie de Covid-19 qui sévit parmi la population carcérale.
Assurant qu'elle n'est plus la «mondaine» qu'elle était, la même source mentionne les cheveux devenus longs et les «ongles négligés» de la complice présumée de Jeffrey Epstein.
Arrêtée le 2 juillet dernier, Ghislaine Maxwell a été inculpée pour trafic de mineures. Elle est soupçonnée d'avoir recruté les jeunes filles dont Jeffrey Epstein aurait abusé sexuellement. Elle doit comparaître devant une juge fédérale mardi 14 juillet.