Plages, chaleur, histoire... La Grèce a tout d'une destination parfaite pour des congés d'été, et les Français ne s'y trompent pas puisque le pays était leur deuxième destination privilégiée en 2019, derrière l'Espagne. Mais avec la pandémie mondiale de coronavirus, les cartes sont redistribuées.
Aujourd'hui, soit depuis le 1er juillet, la Grèce accueille les voyageurs en provenance de l’espace européen, dont la France, cela quel que soit l'aéroport de départ et d'arrivée et même chose pour les visiteurs arrivant par la route et par bateau.
Mais cette situation peut varier en fonction de la situation épidémique enregistrée sur place ou dans les Etats voisins.
A telle enseigne d'ailleurs que la Grèce a annoncé, dimanche 5 juillet, fermer ses frontières à tous les ressortissants de Serbie jusqu’au 15 juillet à cause d’une montée des contaminations dans ce pays.
Pour le reste, l'arrivée en Grèce n'en reste pas moins soumise à quelques conditions, comme le précise le site du consulat de France à Athènes
En effet, depuis le 27 juin dernier, tous les voyageurs (quel que soit leur mode de transport) sont obligés de remplir le questionnaire «Passenger Locator Form (PLF)», cela au moins quarante-huit heures avant leur arrivée.
Par ailleurs, un dépistage au coronavirus peut être pratiqué de façon aléatoire à l’arrivée de voyageurs, quelle que soit leur nationalité, et quel que soit leur mode de transport (terre, mer, air). Si le test s'avère être positif au SARS-CoV-2, une quatorzaine pourra être imposée.
Dans tous les cas, le respect des mesures barrières et de la distanciation physique continue d'être une réalité. De même, le port du masque est obligatoire dans les transports publics ou les taxis.
Athènes saluée pour sa bonne gestion de l'épidémie
Encore une fois, la détérioration de la situation sanitaire ou l'apparition de foyers d’infection peuvent conduire les autorités locales à adopter des mesures de confinement localisées ou généralisées.
A noter que la Grèce s'est particulièrement distinguée pour sa bonne gestion de l'épidémie. Au lundi 6 juillet, Athènes enregistrait d'aileurs toujours de bons chiffres avec «seulement» 3.519 cas confirmés, 1.374 guérisons et 192 décès.
L'une des explications avancées est la mise en place de mesures strictes plus tôt que la majorité de ses voisins. Au plus fort de la pandémie, cela avait notamment consisté en la suspension des vols en provenance d'Italie, d'Allemagne ou encore d'Espagne.
Un bon bilan et une donnée importante alors que le secteur touristique pèse pour près de 20 % dans le PIB annuel du pays. Une saison blanche ou presque aurait pu s'avérer être catastrophique pour la Grèce qui se relevait tout juste d'une longue crise.