La Chine a décidé de mieux protéger le pangolin. Tout comme le sont actuellement les pandas géants, le pays a classé cette espèce dans la catégorie des animaux de première classe menacés d'extinction, selon le Times of India.
Aujourd'hui soupçonnés d'avoir transmis le coronavirus, les pangolins sont très prisés des Chinois.
Leur viande très délicate est consommée, tandis que leurs écailles sont utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise, car elles favoriseraient la lactation et soigneraient l'impuissance masculine.
Il serait ainsi l'animal le plus braconné et trafiqué au monde. Selon le réseau de surveillance du commerce des espèces sauvages (TRAFFIC), près d'un million de pangolins aurait été braconné au cours de la dernière décennie dans le monde.
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) avait déjà classé le pangolin, en 2016, parmi les espèces les plus menacées et avait interdit sa commercialisation. Mais cette convention, signée par 182 pays dont la Chine, a été peu suivie.
Et bien que l'épidémie de coronavirus et le fait que ces animaux soient le porteur probable du virus, leur trafic n'a pas ralenti pour autant.