Pour survivre à la crise, les professionnels belges de la pomme de terre misent tout sur la frite. Les restaurants sont fermés, les festivals annulés et les producteurs ne parviennent plus à écouler leurs stocks. Refusant de se laisser décourager, ils ont donné aux Belges une mission : manger des frites deux fois par semaine au lieu d'une.
C'est une idée de Belgapom, une fédération représentant les négociants et transformateurs de pommes de terre belges.
En parallèle Romain Cools, secrétaire général de cette organisation professionnelle, a également annoncé que 25 tonnes de pommes de terre seraient envoyées à des banques alimentaires chaque semaine, au moins jusqu'à la fin du mois de mai.
Puisque cela risque de ne pas suffire, la fédération travaille également sur «des ventes aux pays d’Europe centrale qui souhaitent en faire de l’amidon». «La pomme de terre est également utilisée pour fabriquer des aliments pour animaux et même de l’électricité», ajoute Romain Cools, interrogé par le Telegraph.
25 ton #aardappelen per week voor #voedselbanken - https://t.co/P9oqXF0mTO#Belgapom @crevits #JosMottar #BenMuyshondt #nowaste pic.twitter.com/WF4VdzqZSH
— Romain Cools (@romaincools) April 23, 2020
Ordinairement, le secteur exporte chaque année 2,3 millions de tonnes de sa production, dans 160 pays. A cause de l'épidémie de coronavirus, les producteurs belges sont déjà confrontés à un surplus de 750 000 tonnes de pommes de terre susceptibles d'être jetées.