En direct
A suivre

Moins de pollution, des liens sociaux renforcés... une majorité de Britanniques ne veut pas revenir à la vie de l'avant-coronavirus, selon un sondage

Parmi les bienfaits qu'ils estiment ressentir du fait du confinement, une meilleure qualité de l'air. [TOLGA AKMEN / AFP].

Confinés eux aussi pour cause de coronavirus, les Britanniques semblent pourtant bien trouver des points positifs à cette situation. A tel point que seulement 9 % d'entre eux souhaitent retrouver leur vie d'avant, une fois l'épidémie passée, comme le révèle un sondage YouGov qui vient d'être publié.

Ils trouvent du positif à la crise, comme le résume The Independent, un journal britannique.

Dans le détail, 51 % des sondés indiquent ainsi avoir constaté que la qualité de l'air s'était améliorée dans le contexte sanitaire actuel, et 27 % déclarent avoir vu plus d'animaux sauvages que d'habitude, et ceci dès le début du «lockdown». 

Une redécouverte de l'essentiel

Autre résultat intéressant, 40 % de nos amis britanniques disent ressentir des liens sociaux plus forts et plus authentiques avec leur voisinage depuis que le coronavirus a débarqué dans leur vie. La situation faisant également que 39 % d'entre eux sont davantage en contact avec leur famille et amis, qu'ils ne l'étaient auparavant.

Commandé par la Fondation de la charité alimentaire (Food Foundation charity) et la Commission britannique en charge de l'alimentation et de l'agriculture (Farming and Countryside Commission, FFCC), cette étude suggère donc qu'une importante majorité de citoyens du Royaume-Uni espère voir certains changements personnels et sociaux se poursuivre après la pandémie.

D'ailleurs, tout bien considéré, c'est ainsi que moins d'un Britannique sur 10 (9 %) souhaite retrouver complètement sa vie de l'avant-crise.

«Ces données montrent qu'il existe un réel besoin de changement et qu'il faut que la nation tire les leçons de cette crise. Les gens essaient de nouvelles choses et remarquent des différences à la maison, dans leur travail et au sein même des communautés. Cela se vérifie particulièrement dans le domaine de l'alimentation ou dans l'agriculture, mais aussi plus généralement dans d'autres domaines», a affirmé Tom MacMillan, professeur à l'Université royale agricole à la lecture de ces résultats.

Pour le spécialiste, il apparaît donc urgent «de garder une trace de ces changements dans notre façon de produire et de consommer et plus globalement dans nos comportements collectifs, de manière à façonner le pays que nous voulons pour demain, une fois la pandémie passée».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités