En marge de la pandémie du coronavirus, deux nouveaux cas de peste porcine, inoffensive pour l’homme, viennent d’être détectés au nord-ouest de la province de Gansu, ont annoncé les autorités chinoises.
La maladie, dont il n'existe aucun traitement, a déjà tué plus de 200 millions de cochons en Chine. Dans le pays, l'épidémie a fait flamber les prix du porc, la viande la plus consommée.
La peste porcine, qui a fait son apparition pour la première fois en Asie en août 2018, est notamment présente au Cambodge, aux Philippines, en Chine, en Corée du Nord, au Laos, en Mongolie, au Vietnam, en Birmanie et en Corée du Sud. Elle touche également l’Afrique, la Russie et plusieurs pays d’Europe de l’Est.
Elle est transmise par contact direct entre porcs infectés, par des tiques, ou des animaux sauvages comme les sangliers ou phacochères, et mortelle à 100% pour les animaux touchés, ce qui inflige d'importantes pertes économiques aux élevages.