Un Chinois est décédé des suites de l’hantavirus, alors qu’il se trouvait dans un bus dans la province du Shandong, située à l'est de la Chine.
Les 32 autres passagers du bus ont été testés, a rapporté The Economic Times, un média indien. Aucun n'avait contracté le virus.
L’hantavirus peut provoquer des maladies variées chez les humains mais il est généralement transmis par les rats.
En cette période de pandémie de coronavirus, cette nouvelle a vite provoqué une certaine panique sur les réseaux sociaux, devenant un trending topic sur Twitter. Le compte fake Investigation a d'ailleurs tenu à rassurer les internautes en expliquant que «jusqu'à maintenant, aucune transmission interhumaine n'a été rapportée sur le continent eurasiatique».
🦠 [#Hantavirus] Je vous rassure tout de suite : jusqu'à maintenant, aucune transmission interhumaine n’a été rapportée sur le continent eurasiatique, les seuls (rares) cas concernent l'hantavirus sud-américains Andes.
— FAKE Investigation (@FAKE_Investiga) March 24, 2020
Ce qui n'est pas le cas de l'Amérique du Sud. En janvier dernier, 14 Argentins sont morts en six semaines de l'hantavirus, dans la région de Buenos Aires. La dernière victime travaillait dans les champs, affirme la chaîne de télévision TN, citant des sources du ministère de la Santé de la province de la capitale.
L'épidémie s'était déclenchée avec plusieurs cas détectés à Epuyén, petite localité montagneuse de 3.500 habitants dans le sud-ouest du pays, où dix personnes ont succombé au début du mois.
Ces cas ne sont pas forcément liés à ceux apparus dans le reste du pays, avait estimé les autorités sanitaires.