Alors que le monde entier à les yeux tournés vers la forêt amazonienne, où le nombre d'incendies atteint un niveau record, les forêts tropicales d'Afrique centrale connaissent le même sort, dans l'indifférence générale.
Selon des données satellite fournies par la Nasa et analysées par Weather Source, le Brésil n'a enregistré ces dernières 48 heures «que» le troisième plus grand nombre d'incendies (2.127), derrière la République Démocratique du Congo (3.395) et surtout l'Angola (6.902).
La multiplication des feux de forêt en Afrique centrale est un phénomène ancien, et ce pour les mêmes raisons qu'en Amérique du Sud. Les fermiers et braconniers allument des feux notamment pour dégager de l'espace pour l'élevage et la culture.
Une pratique répandue
Et cette pratique, que ce soit en Amérique du Sud ou en Afrique, a lieu durant la saison sèche, afin que les flammes se propagent plus rapidement.
Selon la Nasa, quelque 67.000 feux de forêt avaient été comptabilisés en Afrique centrale sur une période d'une semaine seulement au mois de juin de l'année dernière.