Les conclusions tirées d'une étude menée par une université australienne établissent une corrélation entre le réchauffement climatique et l'augmentation de décès, maladies, malnutritions et retards de croissance chez les enfants.
Le rapport, qui concentre en fait plusieurs dizaines de recherches scientifiques déjà réalisées, s'attarde essentiellement sur les effets de la hausse du mercure en Australie et dans la zone pacifique. Le bilan n'est pas réjouissant et les perspectives le sont encore moins.
L'une des étude citée démontre scientifiquement que les enfants nés de mères enceintes pendant les crues de Brisbane (2011) doivent faire avec des capacités cognitives (vocabulaire, imagination, raisonnement, apprentissage etc...) moins élevées que la moyenne. Autre impact : en 2030-2040, la concentration plus élevée en CO2 engendrera une baisse drastique de la valeur nutritionnelle des cultures qui occasionnera alors des retards de croissance, d'anémie et de malnutrition chez les plus jeunes.
Dans un futur très proche situé entre 2030 et 2050, la chaleur, la malnutrition ou les maladies, conséquences directes du réchauffement climatique, seront responsables, à travers le monde, d'une hausse de 250.000 décès supplémentaires.
Mais ce n'est pas tout : si rien n'est fait, d'ici à 2100, 75% de la population planétaire devra faire face à des vagues de chaleur meurtrières. Certaines régions du globe seront alors exposées à des maladies type dengue ou chikungunya résultant du développement... des moustiques.