Malgré les positions du président Jair Bolsonaro, le Tribunal fédéral suprême du Brésil punit désormais de un à trois ans d'emprisonnement, les comportements anti-LGBT.
Cette décision a été votée jeudi, à huit voix contre trois, par la plus grande instance juridique du pays. Ainsi, les discriminations envers des personnes, en raison de leur appartenance à la communauté LGBT, sont désormais punies au même titre que les actes racistes. Une décision à contre-courant des revendications du président Bolsonaro «très fier» d'être homophobe.
Bien que le mariage a été ouvert a tous en 2013 au Brésil, le journal Libération rapporte que le pays «totalise le plus grand nombre d'assassinats de personnes LGBT au monde». Ce vote historique a enthousiasmé la communauté queer du pays, notamment le député fédéral David Miranda, ouvertement homosexuel, qui s'en est réjoui sur son compte Twitter : «La LGBT-phobie est maintenant un crime !», s'est-il exclamé.
LGBTFOBIA AGORA É CRIME
Foi concluída hoje a votação no Supremo Tribunal Federal (STF) que enquadra a LGBTFobia no crime de racismo. A decisão do tribunal por 8 votos a 3 valerá até que o Congresso Nacional legisle sobre o tema. pic.twitter.com/2jeqBI6XM4— David Miranda (@davidmirandario) 13 juin 2019