Benjamin Netanyahou a annoncé, mardi 23 avril, vouloir donner le nom de Donald Trump à une colonie israélienne située sur le plateau du Golan.
Comme l'explique le Premier ministre israélien dans un message vidéo posté sur le réseau social Twitter, il entend, par ce geste, remercier le président américain d'avoir reconnu la souveraineté de l'Etat hébreu sur ce pan de territoire syrien annexé par Israël.
En visite dans la région avec sa famille à l'occasion des vacances de la Pâque juive, Benjamin Netanyahou a ajouté qu'il soumettrait prochainement cette résolution au gouvernement.
«Tous les Israéliens ont été profondément émus lorsque le président Trump a pris la décision historique de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan», a-t-il ainsi déclaré pour justifier sa décision.
— Benjamin Netanyahu (@netanyahu) April 23, 2019
Rompant avec le consensus international jusqu'ici en vigueur, Donald Trump avait reconnu, le 25 mars dernier, la souveraineté d'Israël sur la partie du Golan conquise à la Syrie pendant la guerre des Six Jours de 1967.
Israël a annexé 1.200 kilomètres carrés du Golan en 1981, une annexion qui n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Trump, soutien sans faille d'Israël
Environ 18.000 Syriens appartenant à la communauté druze - dont la plupart refusent la citoyenneté israélienne - restent dans le Golan occupé, où se sont installés quelque 20.000 colons israéliens dans 33 colonies de peuplement.
Depuis sa prise de fonctions, en janvier 2017, le 45e président des Etats-Unis a toujours adopté une politique de sutien sans faille à l'Etat hébreu.
En décembre de la même année, il avait notamment reconnu unilatéralement Jérusalem comme la capitale d'Israël, alors que les Palestiniens souhaitant faire de Jérusalem-Est, occupée et annexée par l'Etat hébreu depuis 1967, la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.