Jeudi, les parlementaires éthiopiens ont désigné à l'unanimité, et pour la première fois, une femme, Sahle-Work Zewde, présidente du pays, après la démission de celui qui occupait jusqu'à présent ce poste essentiellement honorifique.
Cette dernière devient la quatrième chef de l'État en Éthiopie depuis l'adoption de la Constitution de 1995.
![Le mariage de Solomon Aregawi et Yordanos H/Mariam dans la ville d'Alitena, le 12 juillet 2018. A breakneck peace process between the former foes over the past six weeks hinges on Ethiopia's vow to finally abide by a 2002 United Nations ruling on the frontier, which states that Engal is in fact Eritrean. [Maheder HAILESELASSIE TADESE / AFP]](https://static.cnews.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/public/03cef002bf4ae35480c70c6441493e0019f0dd22.jpg?itok=bJ1qSEmp "Le mariage de Solomon Aregawi et Yordanos H/Mariam dans la ville d'Alitena, le 12 juillet 2018.<br />
A breakneck peace process between the former foes over the past six weeks hinges on Ethiopia's vow to finally abide by a 2002 United Nations ruling on the frontier, which states that Engal is in fact Eritrean. [Maheder HAILESELASSIE TADESE / AFP]")
Ce texte prévoit qu'un président peut être élu pour un maximum de deux mandats de six ans.
Sahle-Work Zewde était jusque-là la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres auprès de l'Union africaine (UA).
Auparavant, elle avait été ambassadrice en France, à Djibouti, au Sénégal, et la représentante permanente de l'Éthiopie auprès de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), le bloc régional est-africain.