Un ministre du gouvernement indien, accusé de harcèlement sexuel par une vingtaine de femmes, a donné sa démission ce mercredi 17 octobre.
«J'estime approprié d'abandonner mes responsabilités et de combattre les fausses accusations contre moi», a déclaré M.J. Akbar, un vétéran du journalisme devenu ministre de second rang aux Affaires étrangères.
La semaine dernière, des femmes ont publié des témoignages sur les réseaux sociaux et dans la presse, accusant l'homme d'inconduite sexuelle à l'époque où il occupait des postes à responsabilité dans les médias. Il a annoncé ce week-end engager des poursuites en diffamation contre la première femme à l'avoir ciblé. Il s'agit de Priya Ramani, une journaliste qui avait raconté ses agissements dans un article paru l'année passée. Le texte relatait un entretien d'embauche qu'un rédacteur en chef lui avait fait passer dans une chambre d'hôtel. C'est seulement la semaine dernière qu'elle a révélé, dans un tweet, qu'il s'agissait de M.J. Akbar.
D'autres journalistes ont fait état d'expériences similaires avec celui qui avait occupé des postes prestigieux au Telegraph, au Asian Age, ou encore au Sunday Guardian.
Réalisateurs, humoristes, journalistes... Plusieurs personnalités indiennes se sont vues accusées de comportements inapproprié ces derniers jours.