«Nous avons appris des choses sur nous-mêmes» : Ana et Maja Markovic, la trentaine, font partie des jumeaux réunis ce week-end à Novi Sad, dans le nord de la Serbie, pour une journée à ambition scientifique.
L’université de cette ville, dans le nord du pays, mène une étude auprès de 530 jumeaux majeurs, pour déterminer les facteurs génétiques, d’un côté, et sociaux de l’autre, sur leurs capacités cognitives.
La Serbie, 7,1 millions d'habitants, compte plus de 1.000 jumeaux, selon les registres officiels de la population.
Le travail de l'université de Novi Sad «a démontré que l’intelligence est en grande mesure déterminée par certains facteurs génétiques, héréditaires donc, alors que le succès à l’école est en grande partie déterminé, non seulement par des facteurs génétiques, mais aussi par des facteurs de l’entourage partagé», explique la psychologue Snezana Smederevac, coordinatrice de l'étude.
«Il ne suffit pas d’avoir un niveau élevé d’intelligence : si vous n’avez pas un entourage pour correctement stimuler cette intelligence, elle ne vous aidera pas beaucoup dans la vie», a-t-elle dit.
A partir de septembre, l'étude se penchera sur les jumeaux enfants.