Dans la matinée de vendredi 18 mai, un élève de 17 ans a ouvert le feu dans son lycée de Santa Fe, au sud-ouest de Houston (Texas). Dix personnes ont perdu la vie et dix autres ont été blessées. Le tireur a été arrêté, quelques minutes après la fusillade et placé en garde à vue.
Quelques jours après les faits, les forces de l'ordre tentent aujourd'hui de dresser le portrait du jeune tireur.
L'individu est rentré dans l'établissement scolaire en dissimulant un fusil et un revolver sous un long manteau noir. Selon les témoins, il est ensuite entré dans sa classe et a ouvert le feu. «Mon fils a dit que quelqu'un était entré dans la salle des cours d'arts et avait commencé à tirer sur beaucoup d'élèves», a raconté à l'AFP Richard Allen, un des parents d'élèves.
Il s'agit de Dimitrios Pagourtzis, un adolescent de 17 ans et lycéen. Il encourt aujourd'hui la peine de mort.
Selon le gouverneur du Texas, les données récupérées dans «ses journaux sur son ordinateur et son téléphone» montrent qu'il planifiait son geste et envisageait également de se suicider ensuite. Selon les autorités, l'adolescent avait publié sur son profil Facebook une photo de lui portant un tee-shirt noir barré des mots «né pour tuer».
A ce jour, il est impossible de connaître les raisons de son passage à l'acte. Ses camarades évoquent un adolescent calme, qui restait dans son coin et avait peu d'amis. Néanmoins, il est probable qu'il était victime de harcèlement de la part de ses entraîneurs de football américain. «Les entraîneurs s’en prenaient à lui, disaient qu’il sentait mauvais, des trucs comme ça», témoigne ainsi un camarade à la télévision américaine.
Un autre individu proche du tueur a été interpellé et est actuellement entendu par la police.