Le chef de l'Agence de protection de l'environnement américaine a admis voyager en première classe pour éviter les «incidents» avec les autres passagers.
De fait, la nomination par le président Donald Trump de Scott Pruitt, un climatosceptique notoire, à la tête d'une administration chargée de la lutte contre le réchauffement climatique, avait provoqué un tollé.
Depuis, il a été visé par des incivilités lors de ses déplacements en avion, conduisant son équipe à ne plus lui réserver que des vols en première classe, a-t-il récemment expliqué lors d'un déplacement dans le New Hampshire.
Des interrogations circulaient à ce sujet depuis que la presse avait révélé qu'un de ses billets en première classe pour un vol Washington-New York avait coûté 1.641 dollars. Selon lui, il n'avait pas eu connaissance de ce prix, son équipe décidant des modalités de ses voyages, en privilégiant des critères de sécurité.
Le règlement de l'administration américaine autorise les ministres et les hauts responsables à voyager en première classe quand il n'y a pas d'option moins chère disponible. Mais cette règle est régulièrement violée, par les gouvernements républicains comme par les gouvernements démocrates.
Scott Pruitt est le premier directeur de l'histoire de l'Agence de protection de l'environnement à bénéficier d'une équipe de sécurité 24 heures sur 24, y compris lorsqu'il se trouve au quartier-général à Washington.