Des ossements humains, découverts le 7 janvier en Croatie, sont bien ceux d'une étudiante française qui avait disparu en 2014 dans le même secteur, a annoncé mardi le parquet de la ville de Karlovac (centre).
«Les procureurs n'ont pas encore reçu les résultats de l'autopsie» susceptibles de révéler les causes de la mort d'Anne-Cécile Pinel, qui avait 23 ans au moment de sa disparition, indique un communiqué.
Originaire du centre-est de la France, l'étudiante Anne-Cécile Pinel avait été vue la dernière fois le 21 juillet 2014, à 1,5 kilomètre de l'endroit où des chasseurs ont découvert les ossements. La jeune femme se trouvait en Croatie pour assister à un festival de musique électronique à Slunj, dans le centre, qui avait attiré quelque 2.000 personnes, des étrangers pour la plupart. C'est le dernier jour du festival que la jeune femme avait disparu. Selon les médias croates, elle avait dit à une amie qui l'accompagnait qu'elle allait faire une promenade.
La police, à l'époque assistée par des chasseurs et des membres des services de sauvetage en montagne ainsi que des volontaires, avait procédé à une opération de recherche d'envergure sans parvenir à retrouver la trace de la jeune femme.