Un document judiciaire a révélé que la police fédérale américaine venait de déjouer un attentat planifié par un ex-Marine à San Francisco (Etats-Unis).
Mais il révèle également qu'un élément a manqué de faire échouer l'enquête. En effet, dans le procès verbal transmis par l'agent spécial Christopher McKinney à un tribunal de Californie, on apprend qu'un agent de la police fédérale a commis une erreur dans cette enquête sensible. Pour rappel, un autre agent du FBI était sous couverture et en contact avec le suspect.
Le lundi 18 décembre, un agent du Bureau fédéral a appelé Everitt Aaron Jameson, accusé de préparer un attentat entre les 18 et 25 décembre à San Francisco, sur son téléphone portable en oubliant de se mettre en numéro masqué.
Même s'il a raccroché dès que l'ancien Marine a répondu, le préfixe de Washington s'est affiché sur le téléphone du suspect, qui a immédiatement rappelé son interlocuteur. Ce dernier est alors tombé sur la boîte vocale de l'agent qui mentionnait son nom mais pas l'organisation à laquelle il appartient, le FBI.
L'aspirant jihadiste en contact avec l'agent sous couverture ce soir-là lui aurait dit, selon l'AFP qui rapporte les éléments du procès-verbal : «Je ne pense que je puisse le faire tout bien réfléchi. J'ai changé d'avis». Preuve que cette «bourde» aurait pu coûter cher au FBI.
Le suspect a finalement été arrêté ce vendredi.