L'ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, a été assigné à résidence après avoir été inculpé de douze chefs d'accusation, dont complot contre les Etats-Unis.
Il s'agit de la première inculpation dans le cadre de cette enquête sur l'ingérence de la Russie pendant l'élection présidentielle américaine de novembre 2016, menée par le procureur spécial Robert Mueller.
Paul Manafort, qui s'est rendu ce lundi matin au siège du FBI, et son associé Richard Gates ont plaidé non-coupable des accusations qui les visent.
L'acte d'inculpation, long de trente-et-une pages, fait état de douze chefs d'inculpation, parmi lesquels complot contre les Etats-Unis, blanchiment, fausses déclarations et non-déclarations de comptes détenus à l'étranger.
Trump réagi sur Twitter
De son côté, le président Donald Trump a réagi à ces nouvelles via Twitter, réaffirmant qu'il n'y avait «aucune collusion» entre son équipe et la Russie. «Désolé, mais c'était il y a des années, avant que Paul Manafort ne fasse partie de la campagne Trump.
Sorry, but this is years ago, before Paul Manafort was part of the Trump campaign. But why aren't Crooked Hillary & the Dems the focus?????
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 30 octobre 2017
....Also, there is NO COLLUSION!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 30 octobre 2017
Outre Paul Manafort, un autre membre de l'équipe de campagne du président américain a été mis en accusation. George Papadopoulos, à l'époque chargé des questions de politique étrangère, a par ses fausses déclarations «entravé l'enquête en cours du FBI sur l'existence de liens ou de coordination éventuels entre des personnes associées à la campagne et le gouvernement russe pour interférer dans l'élection présidentielle», précise le document du procureur Robert Mueller.