Au moins 28 civils ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans des frappes aériennes sur la province syrienne d'Idleb contrôlée par les jihadistes, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Quatre enfants figurent parmi les victimes des raids qui ont pris pour cible la localité d'Armanaz, selon l'OSDH, qui affirme toutefois ne pas être pas en mesure de préciser si les frappes ont été menées par le régime de Damas ou son allié russe. La région a été désignée en mai comme l'une des «zones de désescalade» en Syrie en vertu d'un accord entre parrains du régime, dont Moscou, et ceux de la rébellion.
L'ONG n'était pas en mesure de préciser si les frappes contre cette localité située à environ 20 kilomètres au nord-ouest d'Idleb ont été menées par le régime de Bachar al-Assad ou son allié russe.
Le bilan pourrait être revu à la hausse
La province d'Idleb a été désignée en mai comme l'une des quatre «zones de désescalade» instaurées en Syrie après un accord négocié entre les parrains du régime, dont Moscou, et ceux de la rébellion. Le bilan d'Armanaz est le plus lourd dans cette province depuis le début de l'année, a avancé le directeur de l'OSDH Ramy Abdel Rahmane, à l'exception d'une attaque au gaz sarin imputée au régime contre la localité de Khan Cheikhoun, qui avait fait au moins 83 morts en avril, selon l'ONU.
«Après un premier raid aérien, un second est venu frapper au même endroit durant les opérations de sauvetage», a affirmé M. Abdel Rahmane, indiquant que le bilan pourrait être revu à la hausse.
Ailleurs dans la province, 13 civils ont également péri vendredi dans des raids contre diverses localités, selon l'ONG.