Un séisme de magnitude 3, détecté samedi 23 septembre, est possiblement dû à une simple réplique sismique à l'essai nucléaire effectué le 3 septembre par Pyongyang, en Corée du Nord.
L'épicentre de ce séisme est pratiquement le même que celui de la secousse signalée le 3 septembre et qui avait été provoquée par un essai nucléaire nord-coréen, selon l'agence officielle chinoise Xinhua.
«L'hypothèse la plus probable à l'heure actuelle est qu'il s'agit d'une conséquence de l'événement précédent, qui a été d'une amplitude importante et qui peut encore avoir des répercussions dans une zone de fracture (tellurique, ndlr)», a déclaré le chef de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (Otice), Lassina Zerbo.
Ce séisme survient alors que les tensions entre la Corée du Nord et les Etats-Unis à propos du programme nucléaire nord-coréen sont à leur comble, alimentées par une escalade verbale entre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un et le président américain Donald Trump.
L'essai nucléaire du 3 septembre, le sixième et le plus puissant pratiqué par la Corée du Nord, avait provoqué un séisme de magnitude 6,3 ressenti jusqu'en Chine. Pyongyang avait affirmé avoir testé avec succès une bombe H, ce qui n'a été à ce stade confirmé par aucun autre gouvernement.
Le Conseil de sécurité de l'ONU avait voté dans la foulée un huitième train de sanctions contre Pyongyang.