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L'armée a brisé le siège de Daesh à Deir Ezzor

Les forces gouvernementales mettent en place une batterie à Bir Qabaqib, à plus de 40 km de Deir Ezzor, le 4 septembre 2017  [George OURFALIAN / AFP] Les forces gouvernementales mettent en place une batterie à Bir Qabaqib, à plus de 40 km de Deir Ezzor, le 4 septembre 2017 [George OURFALIAN / AFP]

L'armée syrienne a brisé mardi un siège de plus de deux ans imposé par les jihadistes de Daesh à la zone gouvernementale de Deir Ezzor, dans l'est du pays, ont rapporté les médias officiels.

La perte de Deir Ezzor et de sa province riche en pétrole -la dernière de Syrie encore aux mains des jihadistes- devrait sonner le glas de la présence de Daesh en Syrie, trois ans après sa fulgurante montée en puissance.

«Les unités de l'armée arabe syrienne (...) ont brisé le siège de l'organisation terroriste imposé à la ville de Deir Ezzor», en faisant la jonction avec les soldats assiégés dans la base de la brigade 137, à l'ouest de la ville, a rapporté l'agence officielle Sana.

«Des éléments de l'armée, venant de l'ouest, ont fait la jonction avec des membres de la brigade 137, brisant ainsi le siège des terroristes de Daesh imposé à la ville», a précisé Sana.

Bruits de combats et fortes explosions

Ce sont les forces du général Souheil Hassan, venues de la province de Raqa, à l'ouest, qui ont été les premières à faire cette jonction, selon une source militaire. Mardi matin, dans les quartiers gouvernementaux assiégés par Daesh, les bruits des combats et de fortes explosions pouvaient être entendus, avait constaté un journaliste local collaborant avec l'AFP.

Dans ce secteur, où le siège a provoqué des pénuries d'aliments et de médicaments, les drapeaux du régime étaient visibles partout en prévision de l'accueil de l'armée, et certains échangent des «bonjour la victoire» pour se saluer, a-t-il ajouté.

Les jihadistes avaient assiégé en 2015 deux enclaves gouvernementales dans la ville de Deir Ezzor. La seconde enclave gouvernementale, à la périphérie sud, regroupant un aéroport militaire et trois quartiers, est également assiégée par les jihadistes et les forces du régime n'y sont pas encore arrivées.

L'organisation extrémiste a déjà perdu plus de la moitié de son bastion de Raqa, plus au nord, attaqué par des forces arabo-kurdes.

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