Le président américain Donald Trump réunira dimanche son équipe de sécurité nationale après l'annonce d'un nouveau test nucléaire mené par la Corée du Nord, Washington préparant de nouvelles sanctions.
«L'équipe de sécurité nationale suit le dossier de près», a indiqué Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de la Maison Blanche, indiquant qu'une réunion avec le président était prévue plus tard dans la journée.
Dans une série de tweets matinaux, Donald Trump a une nouvelle fois dénoncé les actes «hostiles et dangereux» de Pyongyang, et jugé que la politique d'«apaisement» vis-à-vis du régime de Kim Jong-Un était vouée à l'échec. Dans le même temps, le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, a évoqué de nouvelles sanctions à venir.
«Je vais préparer une série de sanctions, que je vais présenter au président», a-t-il annoncé sur la chaîne Fox News. «Ceux qui font des affaires avec eux (la Corée du Nord) ne pourront pas faire des affaires avec nous», a-t-il mis en garde, précisant que les Etats-Unis entendaient travailler avec leurs alliés et avec la Chine.
Le soutien de la Chine
Un peu plus tôt, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron s'étaient de leur côté déclarés favorables à «un durcissement» des sanctions de l'Union européenne contre Pyongyang.
Début août, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une septième salve de sanctions visant à priver la Corée du Nord d'un milliard de dollars de recettes tirées de ses exportations de charbon, de fer, de minerai de fer et de sa pêche. Ces sanctions ont en particulier été approuvées par la Chine, principal soutien économique de Pyongyang et destinataire de quelque 90% des exportations nord-coréennes. Les Etats-Unis, de leur côté, ont commencé à prendre des sanctions bilatérales visant notamment des institutions financières chinoises en affaire avec la Corée du Nord.