Emmanuel Macron a réclamé dimanche que la communauté internationale réagisse «avec la plus grande fermeté» après le nouvel essai nucléaire nord-coréen, demandant en particulier des réactions du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'Union européenne.
Emmanuel Macron a réclamé dimanche que la communauté internationale réagisse «avec la plus grande fermeté» après le nouvel essai nucléaire nord-coréen, demandant en particulier des réactions du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'Union européenne.
«La communauté internationale doit traiter cette nouvelle provocation avec la plus grande fermeté», indique l'Elysée dans un communiqué, en précisant que «le président de la République appelle les membres du Conseil de sécurité des Nations unies à réagir rapidement à cette nouvelle violation par la Corée du Nord du droit international, du régime de non-prolifération nucléaire et des résolutions du Conseil (...), il souhaite également une réaction unie et claire de l'Union européenne».
Le régime de Kim Jong-Un a annoncé dimanche avoir testé une bombe H après avoir effectué son sixième essai nucléaire, le plus puissant à ce jour.
«Le président de la République, Emmanuel Macron, condamne avec la plus grande vigueur le nouvel essai nucléaire effectué cette nuit par la Corée du Nord, qui fait suite à une série d'essais de missiles balistiques confirmant la volonté répétée de Pyongyang de porter atteinte à la paix et la sécurité internationales. La France réitère son soutien à ses alliés et partenaires dans la région», a également fait valoir la présidence.
Selon Paris, la communauté internationale doit «amener la Corée du Nord à reprendre sans condition la voie du dialogue et à procéder au démantèlement complet, vérifiable et irréversible de ses programmes nucléaires et balistiques».
Berlin et Rome sur la même ligne
Le gouvernement allemand a annoncé que la chancelière Angela Merkel était favorable à «un durcissement» des sanctions de l'Union européenne contre la Corée du Nord.
Lors d'une conversation téléphonique, les deux dirigeants allemand et français ont jugé que «la dernière provocation en date du dirigeant à Pyongyang a atteint une nouvelle dimension», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Emmanuel Macron s'est aussi entretenu dimanche avec Paolo Gentiloni, qui partage la position franco-allemande «sur la nécessité d'une réaction internationale forte», «notamment au Conseil de Sécurité (de l'ONU) et à l'UE, qui devra prendre de nouvelles mesures de sanctions» contre Pyongyang, a précisé l'Elysée.