Dans un communiqué, les deux présidents Bush ont appelé les États-Unis à «rejeter le racisme, l'antisémitisme et la haine sous toutes ses formes».
Le texte de George H.W Bush et son fils George W. Bush, au ton très solennel, vient un peu moins de 24 heures après le tollé déclenché par Donald Trump qui a renvoyé dos à dos les groupuscules suprémacistes blancs - dont un sympathisant a tué une jeune femme samedi à Charlottesville - et les manifestants antiracistes.
L'actuel président, très remonté, a affirmé mardi au cours d'une conférence de presse chaotique que la responsabilité des violences dans la ville universitaire de Virginie devait être recherchée «des deux côtés».
«Tous les hommes sont créés égaux»
«Alors que nos prières vont à Charlottesville, nous nous remémorons ces vérités fondamentales couchées dans la Déclaration d'indépendance par le plus éminent des citoyens de cette ville (Thomas Jefferson, NDLR) : 'tous les hommes sont créés égaux; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables'", écrivent les deux Bush.
«Nous savons que ces vérités sont éternelles parce que nous sommes les témoins de la décence et de la grandeur de notre pays», ont-ils conclu.
Le tweet le plus aimé de l'histoire de Twitter
Barack Obama, premier président noir des États-Unis, avait réagi dès dimanche au drame de Charlottesville dans un tweet citant le grand résistant à l'apartheid Nelson Mandela. Ce tweet est devenu le plus «aimé» de l'histoire du réseau social avec 3,4 millions de «likes» mercredi.
"No one is born hating another person because of the color of his skin or his background or his religion..." pic.twitter.com/InZ58zkoAm
— Barack Obama (@BarackObama) 13 août 2017
"People must learn to hate, and if they can learn to hate, they can be taught to love..."
— Barack Obama (@BarackObama) 13 août 2017
"...For love comes more naturally to the human heart than its opposite." - Nelson Mandela
— Barack Obama (@BarackObama) 13 août 2017
Les deux autres présidents américains toujours en vie, Jimmy Carter et Bill Clinton, n'ont pas encore réagi publiquement à ces événements qui ont choqué une partie de l'Amérique.