La Maison Blanche a accentué vendredi la pression sur l'Iran, exhortant Téhéran à renvoyer rapidement aux Etats-Unis des Américains détenus par la République islamique.
«Le président (Donald) Trump est prêt à infliger de nouvelles et sérieuses conséquences à l'Iran à moins que tous les citoyens Américains injustement emprisonnés ne soient libérés et rendus», a écrit l'exécutif américain dans un communiqué.
La mise en garde intervient dans un contexte de tensions entre Washington et Téhéran, quelques jours après que Donald Trump a annoncé une nouvelle série de sanctions contre l'Iran, sans toutefois revenir sur l'accord nucléaire.
Des cas cités par la Maison Blanche
Ces menaces de «conséquences» liées au sort de prisonniers américains ouvrent un nouveau front diplomatique potentiel entre les deux régimes. En particulier, le président républicain «exhorte l'Iran à renvoyer à la maison Robert Levinson, qui a été détenu pendant plus de 10 ans et demande à l'Iran de libérer Siamak et Bagher Namazi, qui ont été arrêtés sous l'administration Obama».
«Pendant près de 40 ans, l'Iran a utilisé les détentions et les prises d'otage comme des instruments de la politique d'Etat, une pratique qui continue à ce jour avec la condamnation de Xiyue Wang à 10 ans de prison», a poursuivi la Maison Blanche.
Xiyue Wang avait été cité comme étant un Sino-Américain, condamné dimanche dernier à dix années de réclusion par Téhéran, qui l'accuse «d'infiltration» sans fournir aucun détail sur les faits reprochés.
L'homme d'affaires Siamak Namazi et son père Mohammad Bagher Namazi, deux ressortissants irano-américains, ont été eux condamnés en octobre 2016 avec quatre autres personnes à dix ans de prison pour «espionnage» au profit de Washington.