Le président américain Donald Trump a fustigé lundi l'absence de preuves dans l'affaire russe et estimé que les auteurs des allégations à son encontre lui doivent des «excuses».
«Après quatre mois à regarder la Russie à la loupe, ils ont zéro "enregistrement" de connivence par des gens de T (Trump)», a tweeté Donald Trump, en référence à un argument martelé par son camp selon lequel il n'existe aucune preuve tangible de collusion avec la Russie pendant la campagne présidentielle. «Il n'y a ni collusion, ni entrave. On me doit des excuses !», a-t-il poursuivi.
The real story is that President Obama did NOTHING after being informed in August about Russian meddling. With 4 months looking at Russia...
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 juin 2017
..under a magnifying glass, they have zero "tapes" of T people colluding. There is no collusion & no obstruction. I should be given apology!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 juin 2017
Obama attaqué
Donald Trump a répété ses attaques à l'encontre de son prédécesseur Barack Obama à qui il reproche de n'avoir «rien» fait contre l'ingérence russe. Selon le Washington Post de vendredi, la CIA avait averti Barack Obama dès août 2016 que des piratages du parti démocrate avaient été ordonnés par le président russe Vladimir Poutine dans le but de nuire à la démocrate Hillary Clinton et d'aider Donald Trump pour la présidentielle du 8 novembre.
«La raison pour laquelle le président Obama n'a RIEN fait à propos de la Russie après avoir été informé par la CIA de l'ingérence est qu'il pensait que Clinton allait gagner et il ne voulait pas "faire tanguer la barque"», a assuré le président américain, dans la même série de tweets.
The reason that President Obama did NOTHING about Russia after being notified by the CIA of meddling is that he expected Clinton would win..
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 juin 2017
...and did not want to "rock the boat." He didn't "choke," he colluded or obstructed, and it did the Dems and Crooked Hillary no good.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 juin 2017
«Il n'a pas fait un "raté". Il a comploté et entravé et cela n'a fait aucun bien aux démocrates et à Hillary la crapule», a-t-il ajouté.
En octobre 2016, toutes les agences du renseignement américain avaient fait état pour la première fois publiquement d'une ingérence de Moscou. En janvier, elles précisaient que Vladimir Poutine en avait lui-même donné l'ordre.
Le 29 décembre, M. Obama avait annoncé des sanctions contre la Russie, expulsant notamment 35 diplomates considérés comme des agents russes.