Donald Trump a estimé mercredi qu'il n'y avait pas d'homme politique traité «plus injustement» que lui, après des révélations du New York Times selon lesquelles il aurait demandé au chef du FBI de clore une enquête visant un de ses conseillers.
«Aucun homme politique dans l'histoire, et je dis cela avec beaucoup d'assurance, n'a été traité plus injustement», a déclaré devant l'Ecole des gardes-côtes le président américain, qui est accusé aussi d'avoir divulgué des informations confidentielles à la Russie.
«Vous ne pouvez pas les laisser vous abattre», a ajouté le dirigeant républicain, élu en novembre au terme d'une campagne dans laquelle la Russie est accusé d'ingérence au détriment de sa rivale démocrate Hillary Clinton.
«Vous devez baisser la tête et combattre, combattre, combattre. Ne laissez jamais, jamais tomber», a-t-il lancé. «Regardez comment j'ai été traité dernièrement. Notamment par les médias».
Les crises se multiplient
Donald Trump est confronté à de multiples crises depuis qu'il a limogé la semaine dernière le chef du FBI, James Comey, qui enquêtait sur une éventuelle «coordination» entre des membres de son équipe de campagne et le gouvernement russe.
Le 14 février, au lendemain de la démission forcée d'un influent conseiller de Trump, qui avait omis de mentionner des contacts avec un diplomate russe, Donald Trump aurait demandé à M. Comey de clore l'enquête visant ce conseiller, Michael Flynn, a révélé mardi le New York Times.
Selon le Washington Post, le président aurait aussi divulgué des informations sensibles confiées par Israël à propos du groupe Daesh, lors d'un entretien avec le ministre russe des Affaires étrangères.
La commission du Renseignement du Sénat a pressé mercredi dans une lettre l'ex-directeur du FBI à venir témoigner publiquement devant les élus.