Samedi 4 mars, le pape François participait à un congrès sur la musique sacrée au Vatican où il a plaidé pour une meilleure éducation musicale des prêtres, regrettant «une certaine médiocrité» dans la liturgie moderne.
Le pape François a commencé par regretter le temps de la messe uniquement en latin. Parce qu'elle est aujourd'hui prononcée et célébrée dans toutes les langues, cette cérémonie religieuse aurait perdu de son solennel, de «la beauté et de l'intensité des célébrations liturgiques» au profit d'une «certaine médiocrité, superficialité et banalité» selon le pape. Il s'est ainsi donné pour but de redonner toute sa place à la musique religieuse.
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Ce n'est pourtant pas un retour en arrière que prône l'occupant du Saint Siège, mais un enrichissement des mélodies actuelles. Le pape François veut que l'Église prenne un tournant artistique plus fort. Pour lui, la musique de la messe doit être «pleinement inculturée dans les langages artistiques et musicaux actuels» pour «faire vibrer le coeur de nos contemporains».
Pour réussir ce défi musical, le pape a fait appel à des musiciens pour parvenir à associer chants liturgiques et musiques qualitatives. Il prône également un meilleur enseignement de l'art musical aux prêtres, relais des chants religieux, «dans un dialogue avec les courants musicaux de notre temps».