Il n'était connu que sous une fausse identité retrouvée sur un passeport syrien près de son corps : les enquêteurs pensent avoir identifié l'un des kamikazes qui se sont fait exploser aux abords du Stade de France, marquant le début des attentats du 13 novembre 2015.
Sur les trois assaillants du commando, un seul était connu jusqu'à présent: Bilal Hadfi, un Français résidant en Belgique, âgé de 20 ans.
Les agents de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) estiment que le second kamikaze à l'origine de l'explosion près de la porte D de l'enceinte sportive de Saint-Denis, dans laquelle un passant avait trouvé la mort, est Ammar Ramadan Mansour Mohamad al Sabaawi, un Irakien qui serait né en 1993, selon une source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.
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Après l'attaque, «des cadres de Daesh ont remis à (sa) famille l'équivalent de 5.000 dollars (environ 4.670 euros) en dinars irakiens» ainsi que «des moutons», selon deux notes des agents de la DGSE, datées de janvier et février 2016 et déclassifiées début décembre.
D'après ces notes, dont l'AFP a eu connaissance, pour justifier cette «récompense, les cadres de Daesh n'auraient pas parlé des attentats de Paris et de Saint-Denis à sa famille, mais faussement évoqué une attaque suicide à Bagdad.