Quelques heures après l’annonce du décès de Fidel Castro, le président François Hollande a évoqué l’avenir de Cuba, appelant à la levée de l’embargo.
Interrogé sur la mort de Fidel Castro lors d’une conférence de presse à Antananarivo (Madagascar) pour l’ouverture du 16e sommet de la Francophonie, le chef de l’Etat a estimé que l’embargo qui «pénalise» Cuba doit désormais prendre fin. Il faut «qu’il puisse y avoir une ouverture, un échange et que Cuba puisse être pleinement regardé dans la communauté internationale, regardé comme un partenaire», a-t-il souligné.
Une décision «inacceptable»
Et d’ajouter : «Même si j’ai à plusieurs reprises dénoncé les manquements aux droits de l’Homme à Cuba, j’ai toujours considéré que l’embargo était une décision unilatérale inacceptable».
Partenaire français
«La France regarde toujours Cuba comme un partenaire», a ajouté François Hollande, qui avait rencontré Fidel Castro le 11 mai 2015, devenant le Premier chef d’Etat à se rendre à Cuba après l’annonce du rapprochement entre l’île et les Etats-Unis. En février 2016, le président Raul Castro avait même été reçu à l’occasion d’une visite d’Etat en France, une première pour un président cubain.
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François Hollande avait déjà réagi au décès du père de la révolution cubaine par voie de communiqué publié un peu plus tôt. Evoquant une «figure du XXe siècle», il avait adressé ses condoléances à Raul Castro, son frère, à sa famille et peuple cubain.